Dans les années 70, des canaux ont été creusés dans la partie ouest de l'étang pour la pratique de la pêche.
De nombreuses espèces y sont présentes, qu'elles soient issues de lâchers ou qu'elles aient naturellement colonisé le milieu. On y note, entre autres, la Carpe, le
Gardon, la Brême commune, la Perche soleil et certains carnassiers comme le Grand brochet et le Sandre. Actuellement, les populations de poissons sont maintenues par des lâchers réguliers
de poissons.
Comme les autres écosystèmes, les plans d'eau abritent des espèces animales et végétales qui, réunies, forment une chaîne alimentaire complexe. C'est ainsi que :
Bien que complexe, cette chaîne alimentaire reste sensible et la disparition d'un des maillons peut déstabiliser la chaîne entière. Ainsi, le ré-empoissonnement des canaux pour la pêche doit être fait de manière raisonnée car une présence trop importante en carnassiers impacte les populations d'insectes et d'amphibiens, et limite le développement de ces espèces.
De nombreuses autres espèces peuplent ces écosystèmes, de façon permanente ou temporaire : le Triton crêté (Triturus cristatus), le Crapaud calamite (Bufo calamita) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), tous trois protégés.
Son nom vient de la crête dorsale que le mâle développe en période de reproduction. Il prend également une couleur brune parsemée de tâches noires et son ventre est jaune-orangé. La femelle est brune avec le dessous de la queue orangé mais n'a pas de crête. Ce grand triton mesure environ 15 cm de long.
Le Triton crêté hiverne sous des souches ou des pierres et rejoint les plans d'eau en mars, où il se reproduit. Bien que les larves soient aquatiques, les adultes
sont principalement terrestres et nocturnes. Leur régime alimentaire est essentiellement constitué de larves d'insectes, de vers et de mollusques.
Principalement absent dans la moitié sud de la France, on le retrouve encore dans le Gard et les Bouches-du-Rhône. L'espèce est protégée à l'échelle européenne par la directive Habitat-Faune-Flore (Natura 2000) et par la convention de Berne. Elle fait également partie des amphibiens et reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français. Comme pour de nombreux autres amphibiens et reptiles de France, la destruction, la capture et le déplacement de cette espèce sont interdites.
L'espèce est de taille moyenne (l'abdomen mesure de 3 à 4 cm), a un thorax vert métallique ainsi que des taches jaunes le long de l'abdomen.
On retrouve la Cordulie à corps fin principalement autour des cours d'eau lents et boisés (et parfois en eaux stagnantes) où elle pond ses œufs en
été.
L'espèce est protégée à l'échelle européenne par la directive Habitat-Faune-Flore (Natura 2000) et par la convention de Berne. Elle fait également partie des insectes protégés sur l'ensemble du territoire français.
C'est un petit crapaud (moins de 10 cm), brun-vert, avec une ligne dorsale verte bien visible. On peut le différencier du Crapaud commun par la couleur de l’œil : vert chez le Crapaud calamite alors qu'il est orange chez le Crapaud commun.
Comme tous les amphibiens ce petit crapaud a besoin des zones humides pour se reproduire. Il pond dans des pièces d'eau temporaires (flaques, fossés, zones
inondées...) ou les têtards se développent. L'adulte est terrestre. Nocturne, il passe les journées caché sous des pierres ou des troncs, voire enterré dans un sol meuble. On peut le retrouver
dans des milieux terrestres comme les vignes voire les causses.
L'espèce est protégée à l'échelle européenne par la directive Habitat-Faune-Flore (Natura 2000) et par la convention de Berne. Elle fait également partie des amphibiens et reptiles protégés sur l'ensemble du territoire français.
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